le diabète de type 1 et de type 2

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bonjour a tous,

 

hier c’était la journée mondiale du diabète

 

La journée mondiale du diabète
La journée mondiale du diabète

 

alors je me suis dit pourquoi pas vous en parler

et vous aidez à mieux comprendre cette maladie

et de vous alerter sur les dangers

de plus je suis bien placé pour vous en parler

étant moi même Diabétique de type 1 

 

TOUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE

les deux Type de diabète:

Les données spécifiques au type 1 sont rares (car la maladie est rare)

Le diabète de type 1, appelé aussi diabète insulinodépendant,

est caractérisé par la disparition totale de la production pancréatique d’insuline.

Cette forme apparait généralement à un âge jeune et peut surgir assez soudainement.

Il s’agit d’une affection où le taux sanguin de sucre (de glucose) reste chroniquement élevé.

C’est pourquoi on parle de diabète “sucré” ou de “sucre”.

Le diabète de type 1 devrait doubler, d’ici à 2020, chez les jeunes de moins de 5 ans

 

Le diabète de type 2 survient lorsque l’organisme devient incapable de réguler la glycémie,

c’est-à-dire le taux de glucose ou de « sucre » dans le sang.

Chez une personne atteinte de diabète de type 2, la glycémie se maintient au-dessus des valeurs normales.

À long terme, si la glycémie n’est pas abaissée par des traitements, cela peut causer de graves problèmes de santé.

Le nombre de personnes atteintes du diabète de type 2 a progressé rapidement dans le monde

au cours de la dernière décennie et continue de le faire.

On estime que le diabète de type 2 représente au moins 90 % de ces cas de diabète.

Le diabète de type 2 se manifeste généralement passé l’âge de 40 ans,

 

LE DIABÈTE de Type 1

Le glucose est la principale source d’énergie des cellules.Pour pouvoir l’absorber, les cellules ont besoin d’insuline.

En fait, l’insuline est comme la clé qui ouvre la cellule au glucose.

Lorsque la production d’insuline est nulle ou insuffisante,

ou lorsque l’insuline agit moins bien pour une raison ou une autre,

le glucose n’entre pas dans la cellule et le taux de glucose dans le sang augmente.

C’est ce qui se passe en cas de diabète.

Les patients doivent recevoir dès le diagnostique de la maladie, des injections journalières d’insuline,

accompagnées d’un régime sain et équilibré.

Il est en outre important que les patients contrôlent leur taux de glucose dans le sang, plusieurs fois par jour et

qu’ils s’injectent une dose adéquate d’insuline en fonction des résultats.

Le nombre de contrôles journaliers à effectuer dépend du traitement, du type d’insuline,

des repas et des en-cas, de l’exercice physique, etc.

Pour pouvoir déterminer une courbe journalière du taux de glucose, 3 à 4 contrôles par jour sont nécessaires,

surtout en cas de traitement intensif.

Certaines personnes se contrôlent plus souvent, par exemple parce qu’elles fournissent des efforts physiques plus intenses

Un examen médical régulier, généralement tous les deux ou trois mois, complète l’auto surveillance.

On y recherche en particulier les symptômes, plaintes et lésions pouvant indiquer un début de complication,

comme des troubles circulatoires, neurologiques et une baisse de la vision.

 

Le diagnostic est posé lorsque, lors de deux prises de sang:

    • la glycémie à jeun > 126mg/dl
    • la glycémie au cours de la journée dépasse 200 mg/dl

      Les valeurs normales de la glycémie à jeun sont toujours inférieures 110 mg/dl

       
      Décès cardiovasculaire pour plus de 4 diabétiques sur 5
      Le diabète et le système cardiovasculaire

      La fragilité cardiovasculaire du diabétique s’explique de deux façons.

      D’une part, l’excès de glucose dans le sang favorise le dépôt de produits anormaux dans pratiquement tous les vaisseaux,

      aussi bien les grosses artères, celles qui irriguent le cerveau, le coeur ou encore les membres inférieurs,

      dont les toutes petites artères qui irriguent par exemple la rétine ou les glomérules des reins.

      Ces dépôts anormaux fragilisent les vaisseaux et les rendent plus sensibles aux effets du tabac,


      du cholestérol et de l’hypertension artérielle.

      D’autre part, le diabète augmente le risque d’hypertension artérielle, d’athérosclérose,

      de maladies coronariennes et d’accident vasculaire cérébral.

      Le risque est d’autant plus élevé que les niveaux de sucre dans le sang sont mal contrôlés par le traitement.

      Chez le diabétique, le risque d’artérite (qui peut conduire à la gangrène) est multiplié par 4 à 6

      et le risque d’accident vasculaire cérébral par 2 à 3.

      Pour ce qui concerne l’infarctus, le danger est double, non seulement le risque de faire un infarctus est plus élevé,

      mais le risque de décès par infarctus est également plus important, 2 à 3 fois plus élevé que chez le non-diabétique.

      Et même si le sujet s’en tire, le risque ultérieur de mortalité restera plus élevé,

      environ le double de celui observé dans la population générale!

      Il faut en plus savoir que les atteintes cardiovasculaires du diabétique sont volontiers silencieuses,

      ce qui fait que l’infarctus du myocarde peut être la première et parfois hélas la dernière manifestation de l’atteinte des coronaires.

      Cela explique pourquoi la recherche d’une atteinte coronaire doit être systématique chez tous les diabétiques.

       

      Décès cardiovasculaire pour plus de 4 diabétiques sur 5

      Ce triste constat explique pourquoi le traitement des diabétiques ne doit pas se limiter à la seule correction des anomalies du sucre sanguin.

      Le traitement doit être global et s’intéresser de très près à l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaires.

      Il est clairement démontré que le contrôle de toutes les anomalies cardiovasculaires et

      de tous les facteurs de risque est au moins aussi important,

      voire plus important, que le contrôle de la glycémie pour le pronostic à long terme des diabétiques.

      Une mention particulière doit être faite pour la tension artérielle qui, chez le diabétique,

      doit être ramenée et maintenue à des valeurs encore plus basses que chez les non-diabétiques

      en raison de l’impact particulièrement nocif d’une pression élevée sur la fonction du rein.

      Chez le diabétique 130/80 mmHg est le maximum acceptable.

      Il en va de même pour le LDL-c qui doit être maintenu en-deça de 1 g/l.

      Le diabète doit être considéré comme un facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires et

      tout doit être mis en œuvre pour minimiser le risque. Mais comme toujours en médecine, mieux vaut prévenir que guérir.

       

      Le corps est constitué de cellules dont l’assemblage forme les organes (muscles, coeur…).

      Chaque cellule peut être considérée comme un moteur

      qui produit de l’énergie lorsque ces organes sont en activité : son carburant est le glucose (sucre).

      Ce carburant, nous le trouvons dans l’alimentation. Une hormone est responsable de la gestion de cette énergie : l’insuline.

      Elle est fabriquée par des cellules spécialisées produites par le pancréas,

      appelées îlots de Langerhans (du nom du médecin berlinois qui les découvrit au 19ème siècle).

      Lorsque le glucose arrive dans le tube digestif et passe dans le sang, l’insuline alors libérée le distribue aux différents organes.

      Ces derniers l’utilisent ou le stockent, ce qui fait baisser le taux de sucre (la glycémie) dans le sang.

      Chez l’Homme, la glycémie doit varier en moyenne entre 0,80 et 1,40 g par litre de sang

      (entre 1 et 1,4 g/l deux heures après un repas et entre 0,80 et 1,10 g/l à jeun le matin).

      A partir de quelle valeur peut-on parler de diabète ?

      Quand la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l. (à 2 reprises et en laboratoire)

      A partir de quelle valeur peut-on parler d’hypoglycémie ?

      L’hypoglycémie correspond à une glycémie inférieure à 0,45 g/l.

      Le diabète est caractérisé par une augmentation de la glycémie qui va entraîner au fil des années, si on ne le soigne pas,

      des lésions multiples au niveau de certains organes (yeux, reins, nerfs, pieds, cœur et artères, organes sexuels) appelées les « complications ».

      On peut être diabétique sans le savoir. Cette maladie est souvent asymptomatique et évolue de façon insidieuse.

      On diagnostique trop souvent un cas de diabète après l’apparition des premières complications.

       

      Principes généraux

      Chez les personnes non diabétiques, l’insuline est sécrétée à des taux très variables

      au cours de la journée en fonction de l’alimentation, de l’exercice, etc.

      Les injections d’insuline doivent être faites pour copier cette production continue, modulable en fonction des besoins.

      Les glycémies d’un sujet normal oscillent entre 0,8 g/litre et 1,4 g/litre après les repas (80 et 140 mg/dl),

      son insuline est sécrétée à la demande.

       

      Dans le diabète les glycémies reflètent l’action de l’insuline injectée, et permettent de savoir si elle est bien dosée.

      La sécrétion normale d’insuline correspond à un taux de base constant tout au long de la journée,

      auquel se surajoute à chaque repas, un pic qui dure une à deux heures.

      Les différents traitements, joints à une alimentation équilibrée,

      tentent de se rapprocher de cette sécrétion normale associant un débit de base et des pics pour les repas.

       

      Une hyperglycémie peut s’expliquer par un écart alimentaire, un manque d’exercice physique,

      un stress important, etc. et par un manque d’insuline.

       

      Une hypoglycémie peut s’expliquer par un apport trop faible en glucides,

      un exercice physique inattendu etc., et par un excès d’insuline.

       

      Votre médecin vous fixe des objectifs glycémiques.

      L’idéal est de parvenir à atteindre des taux pratiquement normaux (0,7 à 1,4 g/1 – 70 à 140 mg/dl) avant les repas

      et 1 à 1,6 g/1 – 100 à 160 mg/dl) après les repas

       

      Les différentes insulines

      II existe maintenant quatre groupes d’insuline :

      • Insulines d’action ultra-rapide rapide (2 à 3 heures). Elles sont limpides.
      • Insulines d’action rapide (6 à 8 heures). Elles sont limpides.
      • Insulines d’action intermédiaire (10 à 18 heures). Elles sont troubles.
      • Insulines d’action lente (environ 24 heures).
      • Les anciennes étaient troubles, mais une nouvelle insuline (Lantus) venant d’apparaître sur le marché est limpide.

       

      Une fois injectée, l’insuline passe dans la circulation sanguine, plus ou moins rapidement.

      Les insulines ultra-rapides (Humalog, Novorapid…) passent beaucoup plus vite,

      dès la cinquième minute après l’injection et leur durée d’action se limite à 2 ou 3 heures.

      L’insuline rapide ne commence à passer dans le sang qu’après 30 minutes,

      car la forme qu’elle a prise dans le flacon pour être conservée doit se dissocier pour passer dans le sang.

      Son action se prolonge 6 à 8 heures.

      De la protamine et/ou du zinc sont ajoutés aux insulines pour ralentir l’action des insulines.

      De nouvelles formes moléculaires permettent également aujourd’hui de ralentir l’action de l’insuline

      pour mieux copier le taux de base.

      Dans ce cas, elles sont classées en insulines intermédiaires et lentes qui agissent plus longtemps.

      Il existe aussi maintenant des mélanges d’insulines préparés d’avance.

      Le plus souvent, il s’agit d’un mélange d’insuline rapide ou ultrarapide et intermédiaire.

      L’insuline rapide et l’insuline analogue ultra-rapide peuvent se mélanger avec l’insuline NPH,

      mais théoriquement pas avec les insulines lentes contenant un excès de zinc,

      car une partie de l’insuline rapide se lierait au zinc et son action s’en trouverait ralentie

      (mais en pratique ce qui compte c’est le résultat glycémique !).

       

      Attention!


      On n’a pas un diabète sucré parce-qu’on mange trop de sucre,

      comme on le croit trop souvent

      NUTRITION

      Vous allez devoir quotidiennement composer avec votre diabète.

      Votre médecin vous conseillera une alimentation équilibrée compatible avec le traitement du diabète.

      Une bonne connaissance des aliments, de leurs qualités et

      de leurs défauts vous permettra d’agir en connaissance de cause.

      Cette contrainte apparente vous permettra de goûter à toutes les richesses de notre cuisine nationale

      et également aux cuisines étrangères.

      Il faut savoir que votre apport en glucides agira directement sur votre taux de sucre sanguin.

      Assez logiquement, plus vous mangerez de glucides, plus votre taux de sucre sanguin augmentera dans le sang.

      Mais, si vous supprimez les glucides de l’alimentation,

      vous serez obligé de consommer un excès de graisses mauvaises pour les artères.

      Les glucides dans le diabète ne sont donc pas interdits mais au contraire recommandés dans la limite du raisonnable!

      Les conseils diététiques visent à trouver un équilibre alimentaire et ne doivent pas trouver d’interdits formels.

       

      Les glucides

      Ils sont également appelés hydrates de carbone ou plus simplement .sucres ..

      Les glucides sont formés de molécules plus ou moins complexes qui, découpées dans le tube digestif,

      se transforment en sucres élémentaires essentiellement, le glucose.

      Celui-ci passe aussitôt dans le sang pour être utilisé par toutes les cellules, de la cellule nerveuse à la cellule musculaire.

      Le glucose produit l’énergie nécessaire au fonctionnement de nos muscles et de nos organes. Il est indispensable.

      Le foie joue un rôle clé pour réguler le glucose dans le sang.

      Au moment des repas, le glucose est apporté par l’alimentation.

      Il passe dans le sang et est stocké en réserve dans le foie et dans les cellules musculaires sous forme de glycogène.

      A distance des repas, le foie utilise ces réserves et produit du glucose pour les cellules de l’organisme.

       

      Deux principaux types de nourriture apportent des glucides.

      – Les aliments au goût sucré (dit glucides simples) : les plus connus sont

      le sucre blanc, le miel, les confitures, les sodas divers, les desserts instantanés, etc.

      On trouve aussi du sucre, mais en plus faible proportion, dans le lait, les fruits…

       

      – Les féculents (glucides complexes = amidon) : souvent, les aliments de cette catégorie n’ont pas le goût sucré.

      Ils produisent pourtant du glucose dans le tube digestif.

      Les céréales, le pain, les pommes de terre, les haricots blancs, les lentilles… sont des glucides complexes.

       

      Il est censé de croire que les glucides simples passeraient plus vite dans le sang

      que le glucose provenant des glucides complexes.

      Pourtant ce n’est pas aussi simple (voir la notion d’index glycémique plus loin).

      Un même aliment sucré aura un effet hyperglycémiant

      moins marqué s’il est pris à la fin d’un repas qu’au début ou entre les repas.

       

      Attention aux collations et aux petits gâteaux du milieu d.après-midi.

      Diabète et sucre alimentaire sont évidemment très liés.

      Une erreur fréquente est de penser bien faire en supprimant pain et féculents,

      or une alimentation équilibrée soit apporter 50 à 55 % de calories sous forme de glucides.

      Les glucides ne sont pas interdits mais au contraire recommandés dans la limite du raisonnable!

      Chaque apport alimentaire doit avoir sa part de glucides.

      Vous devez apprendre évaluer la quantité de glucides à chaque repas.

       

      Les lipides ou matières grasses ou graisses

      II s’agit de grosses molécules qui produisent, après avoir été découpées dans le tube digestif, des acides gras.

      Ceux-ci passent dans la circulation sanguine.

      On distingue les acides gras d’origine végétale souvent insaturés et d’origine animale (le plus souvent saturés).

      Fournissant aussi de l’énergie, ils sont le plus souvent stockés en réserve.

      Les lipides sont environ 2 fois plus caloriques que les glucides.

      Un gramme de lipide apporte 9 kilocalories, alors qu’un gramme de glucides apporte 4 kilocalories.

      Les lipides se retrouvent dans le beurre, les huiles, le saindoux, la crème…

      mais aussi avec les protéines dans la viande, les oeufs, la charcuterie, le fromage…

      et plus faiblement dans le poisson et dans certains végétaux (tournesol, olive, avocat, etc.)

       

      Il y a deux catégories principales de graisses :

      Les graisses saturées :

      Prises en trop grande quantité, pendant des décennies,

      elles sont néfastes pour les parois des artères, il faut donc les limiter.

      Elles sont contenues plutôt dans les viandes de porc, de mouton et de bœuf, dans la charcuterie et les fromages…

      Il est vrai que le changement de l’alimentation des animaux,

      particulièrement du porc a changé la nature de ses graisses.

       

      Les graisses insaturées (mono et polyinsaturées) :

      Souvent d’origine végétale, les poissons en contiennent également.

      Plusieurs études ont montré leurs effets favorables.

      Le poisson est un aliment protidique avec le plus souvent des bonnes graisses polyinsaturées, il doit être privilégié.

      L’huile d’olive comme l’huile de colza sont très riches en acides gras mono insaturés.

      Parmi les récentes études, les acides gras oméga 3 (classés parmi les graisses mono-insaturées)

      ont montré un effet très positif en lien avec une meilleure protection contre les maladies cardiovasculaires.

      Ils sont retrouvés dans le poisson et particulièrement les poissons dit gras (hareng, maquereau, sardines).

      L’apport en lipides devrait idéalement être composé pour 1/3 d’acides gras polyinsaturés,

      1/3 d’acides gras mono-insaturés, 1/3 d’acides gras saturés et doit se situer entre 30 à 35 % de l’apport calorique global.

      Notre alimentation est souvent trop riche en lipides (et donc déséquilibrée).

      La consommation de graisses n’est pas interdite,

      mais doit être bien comprise pour ne pas déséquilibrer l’alimentation.

      De plus, il est très rentable sur le plan calorique de limiter la consommation de graisses.

      Manger moins gras, c’est souvent manger mieux et maigrir plus facilement.

       

      Les protides (ou protéines) :

      Il s’agit de grosses molécules coupées en petits morceaux dans le tube digestif

      pour donner des acides aminés qui passent dans la circulation sanguine et

      servent à la construction des cellules de notre corps.

      Les protéines sont rarement trouvées seules dans les aliments, elles sont le plus souvent associées aux graisses.

      Les principales sources de protéines sont la viande, le poisson, les produits laitiers, les œufs.

      Certains végétaux apportent également des protéines mais moins diversifiées, les légumes secs, le soja, etc…

      L’apport en protéines doit se situer à environ 15 % de l’apport calorique global.

      Actuellement, dans notre alimentation, il est très rare d’observer une carence en protéines.

      Il est tout à fait possible avec un régime végétarien comportant des produits laitiers,

      des œufs et des légumes appropriés d’avoir des apports protéiques suffisants.

       

      Vitamines, Minéraux, Fibres

      Associés dans différents aliments aux constituants précédents, ils sont indispensables à notre équilibre alimentaire.

      Les fibres jouent un rôle très important dans l’alimentation, rôle très bénéfique pour le diabétique

      puisqu’en plus d’améliorer le transit, elles ralentissent l’assimilation des sucres par l’organisme.

      Certains minéraux sont souvent carencés dans une alimentation déséquilibrée.

      Il est important de privilégier les légumes, les fruits.

      Les antioxydants

      Trouvés dans les légumes et les fruits, ils comportent entre autres des vitamines.

      Ils jouent un rôle essentiel dans la protection contre les maladies cardiovasculaires et

      sont donc très recommandés dans une alimentation équilibrée.

       

      Bon nombre d’aliments comportent 2 ou 3 catégories de nutriments (glucides ,lipides, protides)

      Le lait entier :

      des glucides, des lipides et des protéines.

      Les viandes :

      des protéines et des graisses.

      Les fruits et les légumes :

      contiennent des glucides en plus ou moins grande quantité, quelques protéines en très faible quantité,

      des vitamines, des minéraux, des antioxydants mais pas de graisses.

      En revanche, l’huile, le beurre, la margarine, la crème fraîche ne contiennent que des lipides (graisses),

      et le sucre en morceaux que des glucides.

       

      Planifier son alimentation

      II ne s’agit pas de connaître son menu une semaine à l’avance, mais de connaître ses besoins.

      Certains aliments sont toujours à déconseiller au quotidien, d’autres à surveiller.

      Le plus important est de bien équilibrer un repas.

      L’idéal étant une entrée de crudités, un plat principal avec des féculents, un produit laitier et un fruit.

      Il y a toujours des échanges possibles, si de la charcuterie est prise en entrée avec deux ou 3 tartines de pain,

      la part de viande doit être plus limitée avec des légumes verts, et ainsi de suite.

      Comme nous l’avons vu précédemment, chaque apport alimentaire doit avoir sa part de glucides.

      Il faut apprendre à évaluer les besoins nécessaires à chaque repas.

      Enfin d’une manière générale l’assiette du plat principal doit comprendre les 3/4 en légumes

      et le quart restant en viande ou en poisson.

       

      Comment éviter les graisses

      La consommation actuelle de graisses est excessive.

      Le plus souvent les parts de viande sont très importantes, les desserts caloriques (gâteaux à la crème, desserts instantanés)

      sont très riches en graisses, les frites peuvent devenir pour certains un légume quotidien ou presque, etc.

      Conseils utiles :

      -diminuez les charcuteries, riches en graisses,

      – choisissez les viandes les moins grasses (viandes blanches),

      – chaque fois que cela est possible remplacez la viande par du poisson,

      – diminuez la part de viande cuisinée et augmentez les légumes, ayez la main légère sur les graisses de cuisson…

      – limitez les fromages

      Quelle est la meilleure viande ?

      Les connaissances dans la composition des aliments quotidiens évoluent sans cesse.

      Sans faire d’excès en rien, il n’est pas inutile de suivre les informations concernant différentes catégories de produits.

      Le porc et la volaille contiennent des graisses saturées et insaturées.

      Pendant des années le porc fut décrié sous prétexte qu’il ne contenait que des mauvaises graisses saturées.

      Depuis quelques années, ils sont nourris avec une part importante de graines végétales

      riches en acides gras polyinsaturés et mono-insaturés.

      Leur composition en graisses s’en est trouvée fortement modifiée et,

      maintenant, ils se placent dans une catégorie acceptable

      avec une part de graisses insaturées dans leur viande loin d’être négligeable.

      Par exemple, une côtelette de porc de 100 grammes cuite contient 25 grammes de lipides

      dont 11,5 grammes sont des acides gras mono-insaturés et 9,7 grammes des acides gras saturés.

      Mais attention un morceau de viande (rouge ou blanche) reste toujours très calorique car il contient des lipides,

      donc évitez l’excès et soyez attentif à la taille du morceau (pas plus du 1/4 de l’assiette).

      Par contre, le poisson devrait être plus privilégié, car ses apports sont très positifs à moins qu’il soit noyé dans la sauce.

      Pour l’illustrer, l’alimentation japonaise traditionnelle, comme celle des esquimaux sert d’exemple.

      Extrêmement riche en poisson , elles sont corrélées à une très faible incidence de maladies cardio-vasculaires dans ces pays,

      ainsi qu’avec une très faible incidence de diabète de type II.

      Les équivalences

      Les équivalences sont importantes à connaître,

      car elles permettent de varier les repas en compensant un produit par un autre.

      Une diététicienne ou un médecin pourra compléter les informations données dans les illustrations suivantes.

      D’une manière générale, la quantité de glucides contenue dans 100 grammes de féculents cuits égale

      celle contenue dans 40 grammes de pain.

      Deux pommes de terre sont équivalentes à 40 grammes de pain (2 petites tartines),

      à 4 cuillères à soupe de lentilles ou de haricots blancs, etc. soit environ 20 grammes de glucides.

      Pour les fruits, une pomme est équivalent à une poire, à une orange, à une petite banane, à 4 litchis,

      à une quinzaine de cerises, etc. soit environ 15 grammes de glucides.

      La recommandation essentielle est de diminuer l’apport calorique moyen, et de faire plus d’exercice.

      Remplacer une partie de la tranche de bifteck ou de porc par une cuillerée d’haricots verts ou

      de petits pois ou de lentilles,… est un moyen parmi d’autres.

      Combien de calories dans ce que nous mangeons ?

      Pour limiter l’apport calorique, souvent souhaitable,

      il est bon de connaitre quels sont les aliments apportant beaucoup ou peu de calories.

      Aliments peu caloriques

      Ces aliments sont peu nombreux et le plaisir de la table peut s’associer à leur nom.

      Une salade verte, des endives, des choux verts, choucroute (sans charcuterie), des haricots verts…

      ne sont pas sans charme. et contiennent très peu de glucides.

      Attention à l’assaisonnement ou l’accompagnement qui, trop important, peut être calorique.

      Aliments normalement caloriques

      Ce sont les plus nombreux, parmi les glucides les plus connus:

      – les féculents :

      pain, pâtes, pommes de terre, riz, légumes secs…

      mais attention, le nombre de calories dépend beaucoup du mode de préparation.

      A quantité équivalente de pommes de terre, les frites sont 4 fois plus caloriques que les pommes de terre vapeur.

      – les fruits sont des éléments nutritifs qui doivent être consommés quotidiennement et privilégiés,

      car en plus des glucides ils apportent des vitamines, des antioxydants et des minéraux essentiels dans l’équilibre alimentaire.

      De plus vous le verrez plus loin, leurs glucides s’absorbent d’une manière générale assez lentement.

      Les aliments à manger avec précaution

      Évitez les sodas non light et les desserts instantanés, qui apportent beaucoup de sucre sous un faible volume.

      Soyez prudent avec les plats cuisinés. Ils sont souvent riches en sel, en graisses et en sucres cachés.

      Cependant comme les extras font partie de la vie, ils doivent être par définition rares.

      Les boissons light ne sont pas à condamner,

      leur goût sucré est dû à ce que l’on appelle des édulcorants (produits chimiques non-caloriques).

      Cependant l’habitude du .goût sucré. est à combattre

      car elle limite le plaisir à un choix de nourriture très limité et la diversité est une règle essentielle

      dans l’alimentation de tous et plus particulièrement dans l’alimentation du diabétique.

      Vitesse de passage du sucre dans le sang (index glycémique)

      Les glucides contenus dans les différents aliments ne sont pas absorbés à la même vitesse :

      les glucides du pain blanc et des pommes de terre en purée élèvent davantage la glycémie

      que ceux contenus dans les haricots blancs et les lentilles.

      Ces derniers sont les moins hyperglycémiants, ou plus simplement les moins sucrants.

      De même les fruits comme les cerises, les prunes, les pommes, les oranges

      contiennent des glucides qui élèvent très lentement la glycémie.

      L’action hyperglycémiante des jus de fruits est par contre plus rapide.

       

      L’index qui sert à mesurer l’effet hyperglycémiant (ou sucrant) d’un aliment s’appelle l’index glycémique.

      Il mesure la rapidité d’absorption d’un type de glucides (ou hydrates de carbone).

      Pour le calculer, la glycémie est mesurée régulièrement durant 3 heures après une prise de 50 grammes de glucose pur.

      On obtient une courbe dont la surface peut être calculée.

      Pour le glucose c’est l’index 100. La même personne absorbe 50 grammes de glucides en équivalent glucose,

      sous une autre forme (pâtes, pain, pommes, raisin, etc.).

       

      La glycémie est mesurée de la même manière durant les 3 heures suivantes,

      on obtient une autre courbe dont la surface est rapportée à la surface correspondant au glucose en pourcentage.

      Plus l’aliment augmentera la glycémie, plus l’index glycémique sera élevé et se rapprochera du chiffre 100.

      Il faut savoir que cet index varie suivant les personnes, suivant la maturité des produits, leur cuisson, leur accompagnement, etc.

      Cependant il reste un indice intéressant pour savoir si un aliment est très hyperglycémiant comme le miel,

      moyennement hyperglycémiant comme les spaghettis ou très peu hyperglycémiant comme la pomme ou les lentilles.

      D’une publication à l’autre les indices peuvent varier légèrement, mais les tendances globales restent.

      Avant de changer quoi que ce soit dans l’alimentation,

      il est intéressant de vérifier par un auto contrôle glycémique l’effet de tel ou tel glucide.

       

      Le site internet http://www.glycemicindex.com

      vous donne l’essentiel des index glycémiques connus (malheureusement en anglais).

      Manger juste c’est :

      – se nourrir selon ses besoins et à heures régulières

      – équilibrer ses menus avec des aliments variés

      – commencer la journée par un vrai petit déjeuner

      – équilibrer ses repas au cours de la journée sans sauter un repas

      – boire de l’eau en quantité suffisante

        • une part de viande ou de poisson, 2 Å“ufs ou 1 tranche de jambon
        • des légumes cuits en combinaison ou en alternance midi et soir avec des féculents
        • un produit laitier dont une part de fromage par jour.
        • du pain, un fruit
        • un verre de vin (environ 10cl) mais ce n’est pas indispensable
        • eau

          Penser à diminuer, les sauces, les graisses invisibles (charcuterie, pâtisseries, etc.)

          et ne consommer les sucreries qu’avec parcimonie.

          Elles doivent être incluses dans la quantité glucidique et énergétique prévue avec les soignants.

          Elles sont consommées à la fin d’un repas.

          Il faut penser à varier le plus possible

          et si à un repas vous prévoyez une entrée protidique (salade de gruyère ou de la charcuterie)

          pensez à une petite part de poisson avec des légumes verts (filet de colin et haricots verts)

          avec un fruit comme dessert (pomme, pêche, prunes….)

          A un autre repas, choisissez des crudités (salade de carottes) en entrée,

          une viande ou poisson avec des féculents (Hachis Parmentier, rôti de porc et haricots blancs,

          un fromage et un fruit (camembert et orange).

           

          Une salade de betteraves, du cabillaud avec des pâtes, un yaourt

          et une vingtaine de cerises est un excellent repas du mois de mai ou de juin.

           

          Un potage de légumes, une escalope de dinde avec une boite de petits pois, une salade,

          et un flan est un excellent repas de toute saison.

           

          Une quiche lorraine, une tranche de rôti de bœuf avec des carottes, de la salade,

          un morceau de gruyère, et une banane est un excellent repas de décembre.

           

          Un navarin d’agneau avec petits pois et carottes, de la salade, un yaourt,

          et une tarte aux pommes est un autre repas de toute saison.

           

          Veillez à ce que dans chaque repas il y ait des légumes ou des fruits frais,

          un peu d’apport lacté pour le calcium, des glucides

           

          n’oubliez pas que le pain peut compenser à chaque repas un manque de ce type de nutriments.

          La part de viande qui apporte des graisses avec les protéines, doit toujours être modeste:

          une tranche de rôti et non deux, une cuisse de poulet, et encore petite, et non deux….

          En conclusion

          – Evitez les produits très riches en sucre,

          – Préférez les viandes maigres et veillez surtout à une petite part.

          Mangez du poisson au moins 2 ou 3 fois par semaine,

          – Consommez les féculents en les répartissant sur la journée pour que l’apport en glucides

          corresponde aux besoins de l’organisme et à votre activité physique.

          – Ayez connaissance de tous les aliments caloriques et évitez-les

          – Surveillez votre poids pour éviter l’excès.

          Pour l’alimentation servez de modèle à votre famille.

          L’alimentation recommandée au diabétique est celle recommandée à l’ensemble de la population.

           

           

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